Conte

Le conte ! Il est là, au centre. C’est comme un cœur qui bat comme une toile d’araignée, tendue entre oralité et écriture. En équilibre entre réel et surnaturel, il nourrit l’imaginaire et s’enracine dans notre histoire.

En lui circulent le merveilleux, le fantastique, le mythe, le conte populaire … Il permet la rencontre du monde des hommes avec les autres mondes, celui des morts, des esprits, du petit peuple. Il révèle l’homme à l’homme.

Bal-Conté

« Paic citron et savon noir »
ou les vicissitudes d’un agriculteur

Bal conté © Noëlle damBal conté
© Noëlle dam

Points de repères © Noëlle AdamPoints de repères
© Noëlle Adam

Un paysan a cru à la modernisation de l’agriculture. A travers ses vicissitudes, malgré le regard des gens de son village et grâce à l’arrivée d’un nouveau protagoniste, il arrive à expérimenter…

A travers ce spectacle, nous abordons la question de la transmission des savoirs paysans aux nouvelles générations d’agriculteurs. Musique et danse trament la chaîne de l’histoire et structurent le conte.
La conteuse et la musicienne invitent les spectateurs à entrer dans l’action et dans l’émotion par le mouvement et la danse.
Le public devenant acteur est invité à commencer la soirée par 1 h de préparation à la danse. Après une pause de 15 mn à 30 mn, le bal-conté est ouvert et durera 2 h.

Le concept du Bal-Conté repose sur un trio composé d’une conteuse, d’une musicienne-maître à danser et du public-acteur.

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Conte merveilleux

Emélia l’idiot

Emélia l'idiot © A.C. Hurault / Flore Angèle Emélia l'idiot
© A.C. Hurault / Flore Angèle

Emélia l'idiot © Flore AngèleEmélia l'idiot
© Flore Angèle

Emélia marche sur la tête. Au gré de ses rencontres, saura-t-il trouver le ressort pour rebondir sur ses pieds ?

Emélia est le 3ème fils de la famille. C’est en lui que se cristallisent les rejets de l’ordre établi. A lui de relever les défis, de se jouer des conditions défavorables dans lesquelles il est placé pour avancer sur sa route. En bref, c’est l’histoire du cheminement vers la conscience de soi, l’histoire d’une Re-naissance.
A vous d’inviter Emélia, le temps d’une soirée, le temps d’un anniversaire, d’une fête. Je me ferai un plaisir de vous conter son histoire puis de vous inviter à danser au son de la vielle à roue.

Texte : Anne-Catherine Hurault, d’aprés un conte populaire russe éditer par Alexandre Afanasiev (1826 - 1870).
Mise en forme avec la complicité de Sylvie Delom conteuse.

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La jeune fille aux mains d’argent

Conte merveilleux © Éric ChalotConte merveilleux
© Éric Chalot

… un curieux vieillard surgit de derrière un arbre.
- "A quoi bon te fatiguer à fendre du bois? dit-il. Ecoute, si tu me donnes ce qu’il y a derrière ton moulin, je te ferai riche ».
- « Qu’y a-t-il, derrière mon moulin, sinon… »

Ce conte, souvent présenté sous le titre «  la jeune fille sans main » évoque l’errance, la persévérance et l’espérance d’une jeune femme que son père s’était résolu à vendre au diable. Si le thème n’a rien de réjouissant, sa résonance dans les profondeurs de la psyché en rend le récit poignant. Celui-ci exprime la douleur des vies sacrifiées à la bêtise, la misère, la noire douleur des mariages imposés. Si, comme ce conte nous y invite, on considère que déjà à une époque reculée, celles qui savaient résister pour préserver leur féminine dignité méritaient le respect, on peut penser qu’en ces temps où nous vivons, le message mérite encore d’être apprécié.

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Conte du Moyen-âge

Troc d’âmes et autres diableries

Troc d'âmes et autres diableries © DRTroc d'âmes et autres diableries
© DR

Entre la crainte de Dieu et celle du diable « l’homme est l’homme et la femme ne vaut guère mieux ! »

En ce temps-là, les jongleurs allaient de ville en ville, de château en château. De cette période si longue et si contrastée que nous appelons pourtant « Moyen-âge », il nous reste quelques contes qui prouvent que l’humour, l’ironie et une certaine forme de lucidité savaient, avec brio, tirer partie des croyances religieuses pour le plaisir du peuple.

Entre la crainte de Dieu et celle du diable « l’homme est l’homme et la femme ne vaut guère mieux ! » constate le jongleur. Sans doute est-ce pour cette raison que ces contes du Moyen-âge avec leurs trafics d’âmes entre enfer et paradis n’ont rien perdu de leur drôlerie.

Les deux artistes jonglent avec la voix et l’instrument, marient récits et facéties.

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Conte musical

Bayard le cheval fée et les quatre frères Aymon

Bayard, le cheval fée © DRBayard, le cheval fée
© DR

« C’était, il y a de cela bien longtemps, l’empereur Charlemagne avait remis à un de ses anciens compagnons d’armes qui avait nom Aymon... »

Ce conte musical illustre les aventures de Bayard, le cheval fée, inspiré de la chanson de Geste des 4 fils Aymon (XIIIe siècle).

Le conte souligne les rapports entre les vassaux et leur suzerain. La fidélité aux valeurs de la chevalerie, l’honneur, le courage et la loyauté sont durement mis à mal par l’envie, la jalousie, le pouvoir.
Le conteur et la vielle à roue se partagent le texte. L’un précise l’histoire et ses personnages, l’autre traduit actions et émotions. Ils vont de concert, laissent la préséance à l’un ou à l’autre, parfois se juxtaposent voir se coupent la parole. L’intensité dramatique est renforcée par la musique qui se met au service du texte de manière vivante et interactive.
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